Années 2020-2021
Aucune activité, du fait de la crise sanitaire
Année 2019
Boissières, le 17 mai
Conférence : "L’assassinat de M. de Saint-Cosme, perpétré par des jeunes gens du Cailar et de Vauvert le 13 août 1702, un des éléments déclencheurs de la guerre des Camisards "
Par Madame Anny HERRMANN,
membre de l'Académie de Nîmes.
Calvisson, le 2 avril
Participation à la réfection du temple de Gallargues le Montueux
Souvignargues, le 23 mars
Lecques, le 25 janvier
Conférence : "Des Couflaïres aux Quakers"
Par Daniel LLINARES, Vice-Président de l'association.
Un petit groupe de protestants hétérodoxes s’est formé autour de Congénies au XVIIIème siècle : les « couflaïres ».
Pendant la période dite du « désert », ces quelques familles se sont différenciées des réformés, dont l’église se restructurait clandestinement autour d’Antoine Court et de ses élèves.
Leur pacifisme, la simplicité de leur pratique et le fait de penser que l’inspiration peut être accordée à quiconque est apte à la recevoir, les ont différenciés des protestants
« classiques ».
Ils furent informés d’un acte de grande probité d’un Quaker Anglais, Joseph Fox :
Ce dernier avait remboursé les victimes d’actes de piraterie que les bateaux, dont il était copropriétaire, avaient commis envers des navires français durant la guerre d’indépendance des
États-Unis.
Très impressionné par ce geste, le petit groupe de Congénies et ses environs félicitera cet homme au comportement exemplaire dans une lettre qu’ils signeront :
« les Quakers de Congénies ».
Cette appartenance, qu’ils avaient anticipée, leur sera accordée trois ans plus tard.
En effet, le 26 mai 1788, une délégation de quakers anglo-saxons reçue dans le village reconnaîtra la petite ecclésiole comme faisant partie de la Société des Amis.
L’activité de ce groupe autour de sa chapelle, construite entre 1822 et 1825, se poursuivra pendant tout le XIXème siècle.
La présence des Amis cessera à la fin du premier quart du XXème siècle.
Le renouveau de la présence des Quakers à Congénies a maintenant plus de 20 ans et donne à ce village une spécificité historique unique en France.
Cette conférence a vivement intéressé la cinquantaine d'auditeurs présents à chacune de ses présentations.
Année 2018
Calvisson, Médiathèque municipale, le samedi 1er décembre
Conférence : "Calvisson, au Pont, en l'an 1600"
Par Nicolas LAWRIW et Guy SERRE.
On sait qu' à Calvisson, vers 1590, la communauté protestante, qui regroupe la quasi totalité des habitants, fait édifier son premier temple dans un moulin. Son emplacement semblait être connu, place du pont, dans la grande bâtisse qui accueille aujourd'hui un bar-tapas. Si des traces prouvent incontestablement l'existence du moulin à eau, c'est une pierre en clef de voûte portant une inscription de 1597 qui paraît avoir consolidé la thèse de la présence du temple dans ce moulin là.
Certains ont émis des doutes quant à cette assertion, en y opposant toutefois des arguments guère plus convaincants. A Calvisson, la question faisait débat sans qu'aucune étude approfondie n'ait été véritablement menée.
C'est la découverte d'un document d'archives inédit et la rencontre des deux auteurs qui a relancé cette « affaire ». Plonger dans les riches archives de Calvisson des XVIe et XVIIe siècles s'avéra être laborieux et c'est au terme de plusieurs mois de recherches, de décryptages et de recoupements, que le premier temple protestant a enfin pu être localisé avec certitude. Ce n'était dans aucun des endroits qui avait été envisagés. Le moulin des Ames du Purgatoire ou moulin des Armes, sis rue Baratier, avait cédé deux tiers de sa surface pour accueillir le temple au terme de nombreuses péripéties. Devenu trop exigu et bruyant à la saison des olives, un nouvel édifice fut construit à partir de 1649.
Ironiquement, en 1667, l'Eglise catholique revendiqua la propriété du moulin et du temple abandonné et obtint leur restitution par une transaction avec la communauté de Calvisson. Dès lors, le souvenir du premier temple protestant s'estompa peu à peu jusqu'à s'effacer des mémoires.
L'étude démontre qu'à partir de sources écrites irréfutables, il est possible de rétablir la vérité et d'infirmer des affirmations émises, fussent-elles considérées comme acquises et relayées dans tous les récits historiques publiés jusque là.
Cette conférence a passionné la soixantaine d'auditeurs présents.
Année 2017
Calvisson, Médiathèque municipale, le vendredi 10 novembre
Conférence : "Charles de Baschi, Marquis d'Aubais, (1686-1777)
un bon catholique, un grand protestant "
Par Patricia CARLIER, Docteur de l'Université de Provence,
chargée de mission territoriale.
Le Marquis Charles de Baschi (1686-1777) est l’héritier unique du château d’Aubais, né dans une famille protestante de la première heure. Contraint à la conversion au catholicisme après la révocation de l’Edit de Nantes, alors que son père est parti se réfugier à Genève, ce nouveau converti n’aura de cesse de tenter toute sa vie de réconcilier les deux religions.
Héritier de la bibliothèque de ses ancêtres, il l’augmente de 20 000 volumes et fait construire une aile du château pour accueillir ses livres et en permettre la consultation au public.
Bon catholique à la Cour où il devient le documentaliste attitré des généalogistes nobiliaires,
Il est aussi, lorsqu’il revient en son fief d’Aubais, un grand protestant.
Grâce à ses fermiers sur qui il peut compter, à ses gens des deux confessions au château, à sa bienveillance à l’égard des catholiques du village, il se tient à Aubais régulièrement des assemblées au désert, plusieurs prédicants de différents courants y viennent prêcher et le Marquis est parfois obligé de demander à Paul Rabaut de venir arbitrer les débats.
Il reçoit en sa bibliothèque et au château, au vu et au su de tout le monde, des pasteurs dont la tête est mise à prix, des mariés au désert, sans que personne ne soit inquiété, lui qui est le beau-père du capitaine des Dragons de Gallargues chargé de la répression locale envers les Protestants. Pourtant on roue et on déporte à Nîmes toute proche…
Grâce à Charles de Baschi, intellectuel et philosophe qui se plaçait au dessus des religions et à sa renommée protectrice, « le petit monde parpaillotin d’Aubais » comme l’appelle son bibliothécaire Prion, d’origine catholique, a permis à ce fief protestant de traverser 50 ans de répression sans dommage, alors qu’à Paris le marquis s’emploie à inciter la Cour à la tolérance.
Cette conférence, qui s'inscrivait dans le cadre de la commémoration du 500ème anniversaire de la publication des thèses de Luther, a passionné la soixantaine de participants. Nombre d'entre eux ont acquis à cette occasion l'ouvrage de Patricia Carlier Patrimoine protestant de Vaunage et de Petite Camargue.
Viols-en-Laval, le dimanche 21 mai
Journée découverte des sites fontbuxiens
Les ruines de Cambous sont sans doute celles du plus vieux village qu'il soit possible de visiter en France. Il date du Chalcolithique (ou âge du cuivre), une période comprise entre 2800 et 2400 avant notre ère. Durant ces quatre siècles va s'épanouir une brillante culture, dite de Fontbouisse. Les habitants de Cambous appartiennent à cette civilisation qui doit son nom à un site de la région de Sommières (Gard).
Déroulement de cette journée ensoleillée :
Les 24 participants à cette journée découverte ont été accueillis à 10h
sur le site par Monsieur Frédéric Grosse, archéologue néolithicien.
La matinée a été consacrée à la présentation du contexte archéologique
et à la visite approfondie du village de Cambous.
Puis vint l'heure du pique-nique sous les chênes verts, dans une ambiance très conviviale.
L'après-midi a donné lieu à deux ballades, l'une en garrigue, à la découverte du "circuit des drailles" (Tombes de Cazarils), la seconde dans la vallée du Lamalou, pour la visite d'un remarquable dolmen.
Tous les participants ont été enthousiasmés par l'intérêt des sites visités
et la qualité des commentaires très détaillés de Monsieur Frédéric Grosse,
que nous tenons à remercier très chaleureusement.
Informations : http://prehistoire-cambous.org/site_cambous/#
Calvisson, janvier / février
Sauvegarde de la voûte d'entrée du premier "temple"
L'actualité nous a fourni l'occasion de nous impliquer dans le projet du 500ème anniversaire de la publication des thèses de Luther.
La municipalité a vendu, à Calvisson, la "maison de l'agriculture", en fait, un bâtiment construit sur l'emplacement d'un antique moulin à huile, qui abrita, à la fin du XVIe siècle, la première salle de réunion pour la célébration du culte protestant. Sur une façade du bâtiment, subsiste une arche de pierre dont la clé de voûte est gravée. (voir ci-contre)
L'entreprise de maçonnerie, chargée des travaux, a aménagé une grande ouverture dans cette façade et démoli au passage, l'ancienne voûte…
Jean-Luc PONTVIEUX, président de l'association, après avoir constaté les faits, est intervenu, en liaison avec Madame BONNET, au moyen d'un courrier adressé au propriétaire, à la mairie de Calvisson, au Pays Vidourle-Camargue et à la Préfecture du Gard, pour exiger que la voûte soit restituée à son emplacement primitif, ce qui a été finalement effectué par le propriétaire.
Une petite manifestation d' "inauguration" a eu lieu le 7 octobre, l'association étant représentée par Nicolas LAWRIW, membre du Conseil d'administration.
Année 2016
Projet majeur
Élaboration de l'ouvrage : Congénies en Vaunage
Congénies, au foyer municipal, le 3 décembre à 17h
Lancement officiel de l'ouvrage : Congénies en Vaunage
Calvisson, le 11 mai
Participation à la réfection du clocher de Congénies
Aubais, Moulin de Carrière, du 20 avril au 8 mai
Exposition des aquarelles d'Henry Newman
Sommières, Salle du CART, les 13 et 14 février
Exposition des aquarelles d'Henry Newman
Année 2015
Projet majeur
Élaboration de l'ouvrage : Congénies en Vaunage
Calvisson, novembre
Parution des Actes du colloque « Fernand Braudel, l’homme »
Saint-Dionisy, au temple, le 1er février
Conférence sur « Le hautbois pour la fête à Nîmes et dans sa région »
Année 2014
Projet majeur
Élaboration de l'ouvrage : Congénies en Vaunage
Saint-Côme, au foyer municipal, les 1er et 2 mars
Exposition des aquarelles d'Henry Newman
Année 2013
« L’année Newman »
L’activité de l’association s’est concentrée, en 2013, sur la présentation au public d’une exposition, sur 21 panneaux thématiques, d’un choix d’aquarelles que réalisa, pour illustrer ses carnets de voyages, un quaker anglais, Henry Newman, qui visita la région à plusieurs reprises entre 1864 et 1883 et repris dans un livre abondamment illustré, co-écrit par Jean-Luc Pontvieux et Daniel Llinares (président et vice-président de l’association).
Congénies, au foyer municipal, les 27 et 28 avril
Langlade, au foyer municipal, le 20 juin
Fontanes, au temple, les 29 et 30 juin
Caveirac, au temple, les 14 et 15 septembre
Nages, au foyer municipal, le 26 et 27 octobre
Saint-Dionisy, à la médiathèque, les 5 et 6 octobre
Gallargues-le-Montueux, au musée, du 2 au 11 novembre
Calvisson, à la médiathèque, du 10 au 21 décembre
Clarensac, au temple, les 7 et 8 décembre
Année 2012
Congénies, au foyer municipal, le 19 octobre, de 18 à 20h
Soirée de présentation des actes du colloque Vermeil, publiés aux éditions l'Harmattan sous le titre :
"Edmond Vermeil, le germaniste (1878-1964), du Languedocien à l’Européen".
Caveirac, à la mairie, le 16 septembre à 17h
Dans le cadre des journées européennes du patrimoine :
« Les cloches de Vaunage ».
Nages, le 12 mai à partir de 14h
Sortie découverte sur le terrain :
« Les oppida des Castels et de Roque de Viou ».
Calvisson, au foyer municipal, le 29 mars à 20h
Conférence de Madame Anny Herrmann, membre de l'académie de Nîmes, sur le thème :
« La « bouvino » au début du XXe siècle d’après l’œuvre du félibre Paul Vézian ».
Année 2011
Calvisson, à la médiathèque, le 17 novembre à 18h
Lancement officiel de l'ouvrage : Calvisson, capitale de la Vaunage
Congénies, au temple, le 1er octobre, de 9h à 18h
Nîmes, Hôtel Atria, le 2 octobre, de 9h à 18h
Colloque international sous la direction de Jacques Meine :
« Edmond
Vermeil, le germaniste (1878-1964),
du Languedocien à l’Européen ».
Le général (CR) René Méjean, président de l'association, lors du colloque Vermeil
Caveirac, au temple, le 20 mars à 15h30
Table ronde : « Paul Ellenberger, entre missionnaire et chercheur »
Année 2010
Clarensac, à la salle municipale, le 25 novembre à 18h
Table ronde : « Les Justes de Vaunage »
Nîmes, Carré d’Art, le 10 avril, de 9h à 17h
Langlade, foyer municipal, le 10 avril à 18h
Colloque sous la direction de Jean-Marc Roger :
« Fernand Braudel, l’homme ».
Jean-Marc Roger, président fondateur de l'association, lors du colloque Braudel
Année 2009
Calvisson, à la médiathèque, le 2 décembre à 18h
Lancement officiel de l'ouvrage : Raconte Vaunajou